“C’est en photographiant que l’on devient photographe”.

A dix ans Virginie Lemesle reçoit, ravie, son premier appareil photo.
C’est l’origine : les fjords de Norvège où elle est fascinée par
l’immensité, la nature, l’insolite, le détail.
Le temps s’arrête. En elle, un rouage se met en marche.

Tous les jours, Virginie photographie.
En terres extrêmes ou tout proche d’elle, les croisements de vies
l’ont toujours étonnée. Réaliser une photo est aussi et avant tout
une affaire de rencontre.
Virginie photographie en faisant connaissance, et fait connaissance
en photographiant.
C’est dans le prisme de son coeur que l’image se réalise.
En filigrane, la vérité nue.

L’expérience de vie en Laponie est une révélation esthétique et personnelle :
terre de neige, lumière sans pareille, rencontre d’autochtones samis inoubliables.
Elle en sortira nouvelle.
C’est un entre-deux : fin d’une vie parisienne où elle évolue plus de 10 ans
dans le milieu de la finance en tant que Banquier Privé,
et début d’une nouvelle où elle rejoint la Maison Pic dans la Drôme
comme Chargée de mission.
Le parcours s’écrit chaque jour.

Virginie continue de photographier la vie.
Les failles comme les forces, les vides en plein, les ombres en soutien.
Voyage ou vie quotidienne qu’importe : il suffit d’être là,
l’appareil photo en poche.

“L’art est une blessure qui devient lumière” – Georges Braque –